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19 octobre 2018

Soeur Emmanuelle, coeur immortel

Soeur Emmanuelle, coeur immortel

Le 20 octobre 2008, soeur Emmanuelle nous quittait à la veille de ses 100 ans. La religieuse franco-belge qui a dédié sa vie aux plus vulnérables, des chiffonniers du Caire aux habitants des quartiers populaires de la région parisienne, était l’une des personnalités préférées des Français.
Afin de commémorer les 10 ans de sa mort, Asmae, son association, réalise une campagne inédite et des événements en son hommage. L’objectif est de rappeler au grand public qu’elle est toujours présente au travers de son association.

Le 20 octobre 2008, soeur Emmanuelle nous quittait à la veille de ses 100 ans.
Afin de commémorer les 10 ans de sa mort, Asmae, son association, réalise une campagne inédite et des événements en son hommage.

 

En dédiant sa vie aux pauvres et aux enfants les plus vulnérables à travers le monde, sœur Emmanuelle a fait de la générosité un exemple inspirant pour les futures générations.

Madeleine Cinquin, connue sous le nom de sœur Emmanuelle, est née à Bruxelles le 16 novembre 1908 de père français et de mère belge. C’est à 22 ans qu’elle prononce ses vœux de religieuse dans la Congrégation Notre Dame de Sion, où elle choisit de prendre le nom d’Emmanuelle qui signifie « Dieu avec nous ». Elle commence alors sa vie religieuse vouée à l’enseignement des lettres qui durera 40 ans et entame un périple dans les pays de la Méditerranée : Istanbul, Tunis, Istanbul encore, puis Alexandrie où sœur Emmanuelle éprouve un véritable coup de foudre pour l’Égypte.

1971 – l’engagement auprès des chiffonniers du Caire

À 62 ans, choquée par les conditions dans lesquelles vivent les chiffonniers du Caire, sœur Emmanuelle décide alors de partager la vie des plus démunis et part s’installer à Ezbet-El-Nakhl, l’un des bidonvilles les plus pauvres de la capitale égyptienne, auprès des familles vivant de la collecte et du traitement des ordures. Un tel projet n’est pas sans difficultés, mais l’énergie et la force de caractère de sœur Emmanuelle la poussent toujours à continuer d’améliorer le sort de cette communauté méprisée par tous. Elle restera auprès d’eux plus de 20 ans utilisant son énergie à faire construire des écoles et des dispensaires.

1980 – la naissance d’Asmae – Association sœur Emmanuelle

Sœur Emmanuelle cherche à continuer d’étendre son action dans d’autres pays et à rendre la dignité et la confiance aux plus démunis. Pour ce faire, elle sait qu’elle a besoin de créer une structure sérieuse et officielle afin d’impliquer des personnes compétentes et de trouver des ressources nécessaires pour mener ses actions. C’est ainsi qu’Asmae, association laïque et apolitique, voit le jour. En 1991, sœur Emmanuelle reçoit la nationalité égyptienne en reconnaissance de son engagement. Elle sera également à nombreuses reprises distinguée pour sa vie exemplaire (1979 : médaille Minerve d’Or ; 1980 : ordre national du Mérite ; 1993 : officier de l’ordre de Léopold ; 1996 : officier de la Légion d’honneur ; 2002 : élevée au grade de commandeur de la Légion d’honneur).

1993 – une retraite très active

Sœur Emmanuelle doit quitter l’Égypte et se retire en France où elle continue ses actions d’aide aux plus défavorisés (notamment les sans-papiers et les sans-abris). Elle encourage l’engagement des bénévoles pour développer cette aide. Parallèlement aux conférences et rencontres qu’elle fait, sœur Emmanuelle rédige également des livres afin d’expliquer son engagement solidaire et sa foi. À 85 ans, sœur Emmanuelle consent enfin à prendre un repos bien mérité dans le sud de la France, à Callian, où elle s’éteint quelques jours avant ses 100 ans.

Soeur Emmanuelle et Asmae : au service de l’enfance vulnérable.

Pour aller plus loin

Je visite le site web de la campagne.

” Tant que je peux marcher et être utile, je marche; et le jour où je tomberai, et bien quelqu’un prendra ma place et continuera le mouvement.”
Sœur Emmanuelle.