Présentation :
L’action politique est confrontée à la montée des périls environnementaux et des risques de guerre. L’anthropologie dite mimétique de René Girard fait de la violence l’origine et l’horizon de l’humanité. Bien qu’il n’ait pas luimême explicitement développé une pensée politique, ses réflexions posent directement la question de savoir si nous sommes capables de construire un ordre humain non violent et selon quelles voies.
La soirée-débat exceptionnelle, ouverte à tous, aura lieu le jeudi 30 mai : Jean-Marc Bourdin, spécialiste de Girard et du politique, développera son diagnostic et ses propositions et en débattra avec les participants.
Cette soirée débat pourra intéresser toutes celles et ceux qui souhaitent découvrir pour la première fois les idées les plus pertinentes de René Girard. Elle intéressera aussi ceux qui ont participé depuis 4 ans aux ateliers de formation-partage organisés par Saint-Merry Hors-les-Murs autour de cette pensée.
Jean-Marc Bourdin :
Docteur en philosophie, ancien élève de l’ENA et inspecteur général de la Ville de Paris, membre de l’Association Recherches Mimétiques, Jean-Marc Bourdin est l’auteur de plusieurs ouvrages, dont René Girard, philosophe politique malgré lui, L’Harmattan, 2018. Il contribue au blog L’émissaire notamment sur le thème de la politique (https://emissaire.blog).
Animation :
Jacques Debouverie et Jacques Leroy-Berger, co-animateurs des ateliers de formation-partage organisés par Saint-Merry Hors-les-Murs autour de la pensée de René Girard.
René Girard :
René Girard (1923 – 2015) s’exprimait au croisement de nombreuses disciplines, notamment l'anthropologie et la théologie, mais aussi l’histoire, la littérature, les sciences humaines et sociales, en les mettant au goût du jour et en les décloisonnant.
Son œuvre et sa « théorie du désir mimétique », profondément originales, dévoilent le rapport entre violence et religion, ainsi que le rôle de la violence dans la structuration des sociétés humaines. Elles sont essentielles pour comprendre le monde d’aujourd’hui.
